je suis toute seule dans le local de mac du cégep et j'ai pas envie de rentrer chez moi. il pleut. j'écoute billy klippert et en forçant un peu, il me fait penser à lifehouse. j'suis contente d'être venue terminer mon exercice facile qui m'a comme pris dix minutes même pas parce que j'me suis rendue compte que j'aimais bien cet endroit, quand il était rempli de gens. c'est vraiment comme mon papa a dit; après un 'gros' changement, au début ton humeur va faire upupupupupup (ani!), pis après il va y avoir un down, et éventuellement ça va se stabiliser. peut-être que mon down peut pas vraiment être qualifié comme tel, peut-être aussi qu'il avait juste pas rapport avec le cégep et que j'suis pas encore rendue à la période stable, mais en tout cas, j'peux toujours l'imaginer.
j'arrive pas à écrire quoique ce soit de personnel. j'suis bloquée, même dans mon journal intime (ou en tout cas, quand j'suis sobre..). c'est con, on dirait que j'ai pas envie de déranger personne avec mes problèmes, que j'en parle mais que je reste dans le superficiel et c'est juste pas suffisant. mais je me dis (de manière stupide) que si ça reste dans ma tête, ça va rester moins réel. en attendant, je me demande vraiment ce que je vais faire ce soir, et pire, demain.
les profs qui rentrent juste les moyennes sur omnivox me dépassent un peu. c'est mieux que rien, mais en fait, pas vraiment! et aujourd'hui j'suis une cowgirl (j'me lève tard) et j'ai un chandail d'un homme qui chante que la lumière est belle si l'amour est palpable et qui rend tellement heureux qu'on a des crampes dans les joues de sourire.
boys and girls in america have such a sad time together; sophistication demands that they submit to sex immediately without proper preliminary talk. not courting talk - real straight talk about souls, for life is holy and every moment is precious.
jack kerouack, on the road
*et si ce titre était au féminin, ça serait la chose la plus désagréablement vraie du monde.
j'arrive pas à écrire quoique ce soit de personnel. j'suis bloquée, même dans mon journal intime (ou en tout cas, quand j'suis sobre..). c'est con, on dirait que j'ai pas envie de déranger personne avec mes problèmes, que j'en parle mais que je reste dans le superficiel et c'est juste pas suffisant. mais je me dis (de manière stupide) que si ça reste dans ma tête, ça va rester moins réel. en attendant, je me demande vraiment ce que je vais faire ce soir, et pire, demain.
les profs qui rentrent juste les moyennes sur omnivox me dépassent un peu. c'est mieux que rien, mais en fait, pas vraiment! et aujourd'hui j'suis une cowgirl (j'me lève tard) et j'ai un chandail d'un homme qui chante que la lumière est belle si l'amour est palpable et qui rend tellement heureux qu'on a des crampes dans les joues de sourire.
boys and girls in america have such a sad time together; sophistication demands that they submit to sex immediately without proper preliminary talk. not courting talk - real straight talk about souls, for life is holy and every moment is precious.
jack kerouack, on the road
*et si ce titre était au féminin, ça serait la chose la plus désagréablement vraie du monde.