bon, ça va faire, les posts cryptiques de fille mélodramatique, j'aime pas quand mes posts virent comme ça. pas que j'refuse aux gens le plaisir de savoir que j'vais pas toujours bien (étonamment!) mais, j'sais pas, j'vois pas pourquoi je donnerais des puzzles à déchiffrer à des gens qui d'habitude savent même pas de quoi je parle, et que s'ils savaient,
chances are, ils s'en taperaient un peu.
tout ça pour dire que j'suis un peu triste, mais pas assez pour pas sourire aux gens sur le campus de l'université. est-ce que je peux vous parler du campus? cet endroit-là est probablement l'amour de ma vie (#239587). depuis les quelques deux semaines que j'y passe une quarantaine des minutes de ma journée, il m'est arrivé plein d'aventures passionantes. par exemple, par deux fois j'ai aperçu de loin la marmotte du campus (je dis 'la marmotte', mais y'en a peut-être plus qu'une, je sais pas, je différencie mal!) qui à chaque fois me rendait vraiment joyeuse. et aujourd'hui, en passant par chemin-escarpé parce que c'est plus amusant, je la vois à même pas un mètre de moi! elle a presque pas bougé, elle me regardait tranquillement. elle s'est enfuie quand il a fallu que je continue mon chemin, par contre.
(un autre paragraphe, mais c't'encore les passionantes aventures de mireille*-au-campus! c'est juste que j'aime pas les paragraphes trop longs.) et là, je vais vous raconter une histoire, et vous risquez de pas me croire tellement c'est la plus belle chose du monde. mais bref. je revenais tout bonnement du cégep sous un charmant soleil quand, passant à côté d'un des terrains de soccer, je remarque une gang de p'tits gars collés à la clotûre. et là, un peu intriguée, je baisse le volume de ma musique, et quand j'arrive plus près, ils se mettent à crier 'une belle fille!' et à me pitcher des
fleurs! j'vous dis, c'est tellement fantastique que ça se peut juste pas. et tsé, y'avait un charmant moniteur dans le coin qui s'est rapproché, mi-intrigué-mi-amusé, et avec qui j'ai partagé le regard le plus émerveillé depuis dieu. et, bref, j'suis contente de partager ça avec vous, parce que, bin, parce que j'suis contente.
sinon, j'pourrais aussi raconter la fois où un jeune homme joli et charmant/meur m'a empruntée pendant quelques minutes pour me parler des bienfaits du capitalisme (!). il est cependant sorti de son costume de futur-initié-en-sciences-politiques pendant les quelques pas qui nous séparaient du reste des bientôt-convertis, et on a comme eu une conversation vraiment chouette, en une minute. les gens sont tellement intéressants. j'espère que je vais réussir à maintenir une conversation agréable toute ma vie.
et bien sûr, il y a les sourires prolongés variés que je partage avec les gars divers qui croisent mon chemin (j'avoue avoir une certaine préférence pour ceux des garçons accompagnés, ce qui est probablement très mal). et en tout cas, les joies du sourire systématique, c'est que même quand on a pas du tout envie de sourire aux gens et qu'on le fait tout de même, on a la possibilité de recevoir des sourires qui réchauffent un peu l'espace de quelques instants.
à part de ça, hier fut le jour du premier fou rire de travail d'équipe de ma carrière d'étudiante en intégration multimédia, ce qui n'est pas rien! autour du mot «fréquemment» et de notre tendance à toujours vouloir aller parler au prof pour diverses questions qui peut paraître suspecte mais
ne l'est pas!
( et, pour votre plus grand bonheur, quelques perles dudit prof )and no english translation tonight. it's just too hard to do systematically, and i do wonder if it's useful ;)